15/8/23
Lorsqu’on est victime d’une infraction grave – agression, viol, tentative d’homicide, atteinte à la personne – les conséquences sont souvent dévastatrices : physiques, psychologiques, mais aussi financières. Or, bien souvent, les victimes se retrouvent confrontées à une double peine : subir l’infraction… puis se battre pour obtenir réparation.
Dans ce parcours complexe, la CIVI (Commission d’indemnisation des victimes d’infractions) représente un recours essentiel pour espérer une indemnisation. Mais attention : les démarches ne sont ni simples ni automatiques, et le rôle de l’avocat devient ici décisif.
La CIVI est une juridiction spécialisée, chargée d’indemniser les victimes d’infractions lorsque :
Elle permet aux victimes de ne pas dépendre uniquement du procès pénal ou des capacités de paiement de l’agresseur : l’État, via le Fonds de garantie des victimes (FGTI), prend le relais.
À Bordeaux, la CIVI est rattachée au Tribunal Judiciaire. Elle est accessible même si l'auteur n'a pas été identifié ou condamné, sous certaines conditions.
Toute victime directe ou indirecte (proche d'une victime décédée, par exemple) peut saisir la CIVI si l’infraction :
Mais attention : les délais sont stricts. En principe, la demande doit être faite dans un délai de 3 ans à compter de l'infraction (ou 1 an après une décision judiciaire si un procès a eu lieu).
Selon les situations, la CIVI peut accorder :
Dans certains cas, l’indemnisation peut atteindre plusieurs dizaines de milliers d’euros, voire davantage.
Même si la procédure CIVI peut paraître “administrative”, elle est hautement technique. L’accompagnement d’un avocat spécialisé pour obtenir une indemnisation devant la CIVI permet de :
Il faut fournir de nombreux justificatifs : certificats médicaux, expertises, preuves des dépenses, témoignages… L’avocat vous aide à présenter un dossier cohérent, rigoureux et convaincant.
Beaucoup de victimes sous-estiment les préjudices qu’elles peuvent faire valoir. L’avocat veille à ce que chaque préjudice – physique, moral, économique – soit correctement évalué et chiffré.
Les expertises sont souvent décisives dans le montant final de l’indemnisation. L’avocat peut contester une expertise défavorable, demander une contre-expertise, ou accompagner la victime lors de l’examen.
Si la CIVI propose une indemnisation trop faible, l’avocat peut saisir la formation contentieuse, voire faire appel devant la cour d’appel.
Un dossier mal présenté, incomplet ou hors délai peut être rejeté sans indemnisation. L’avocat sécurise toute la procédure.
Basé à Bordeaux, le cabinet Sher Messinger accompagne régulièrement des victimes d’infractions devant la CIVI. Notre approche est humaine, rigoureuse et engagée, avec une attention particulière portée à l’écoute de la souffrance des victimes et la valorisation de leurs droits.
Le Cabinet peut :
Oui. La procédure est ouverte même si l’auteur est inconnu, en fuite ou non jugé, sous certaines conditions.
Ce n’est pas obligatoire… mais fortement recommandé pour obtenir une indemnisation à la hauteur de vos préjudices.
Absolument. Il peut engager un recours, demander une réévaluation ou une contre-expertise.
En moyenne 6 à 12 mois, parfois plus si des expertises sont nécessaires.